Histoire tragique ? Non, Shinya a juste eu une vie un peu morne et grise mais pas tragique.


Portrait 1 : Italie et Maladie.


Shinya est né à Florence en Italie. D'une mère fille d'un vieux mafieux et d'un père soldat au service de la France. C'est sa mère qui a choisi son prénom, étant une admiratrice du pays du Soleil Levant elle décida d’appeler son fils le « réel », le « vrai », Shinya. Elle lui a aussi légué une passion sans bornes, celle de l'art. Malheureusement cinq ans après sa naissance la jeune femme fut emportée par la maladie dans son atelier. Ce fut son fils qui la retrouva en premier, le traumatisme fut inévitable.
Après quoi Shinya a dû suivre son père en France mais il emporta avec lui un souvenir de sa mère, une toile sombre sans nom qu'il appela plus tard, au nom de sa mère, « Agatha ».


Portrait 2 : France et Décadence


Les deux premières années de sa vie en France, Shinya les passa enfermée dans la résidence de son père. Il avait développé un peur panique des grands espaces. Vu qu'il passait beaucoup de temps avec sa mère dans son atelier, il l'avait vu peindre et dessiner et avait assimilé toute ses techniques pour utiliser ses outils.
Par la suite son père l'inscrivit dans une école primaire où il fut cible de persécutions répétitives. Il refusait d'en parler avec son père et préférait parler en image. La peinture était son seul moyen d'expression.
Cinq nouvelles année passèrent, il avait 12 ans est était déjà en 3eme. Il entama un programme de sport et à 15 ans s’inscrivit dans un club de boxe. A 16 ans il décrocha son BAC avec une mention excellent, mais sa réputation avait changé au cours du temps et il devint un élève craint et respecté des autres.
Ce qui ne lui plaisait pas vraiment, car il était toujours aussi seul, et il avait fini par développer une certaine arrogance.


Portrait 3 : Île et Nouveaux Horizons


Ayant arrêté ses études pour se consacré aux Arts, Shinya recevait souvent des lettre d'invitation dans les grandes expositions. Son jugement sur les peintures était très apprécié par les journalistes, il était sous les applaudissements.

Un soir alors qu'il préparait ses commentaires sur une œuvre pour une exposition le lendemain, son père lui fit parfaitement comprendre qu’il n’était pas comme sa mère et qu’il ne le sera jamais. Il le savait. Il en rajouta une couche en disant que les arts c’était fini pour lui et qu’il deviendra soldat pour la France. Et cette altercation avec son père fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase :
« Tu n’as pas à me dicter ce que ce que je dois faire ! C’est à moi de décider de ce que je ferai de mon avenir. »
Son père s’est toujours montré rustre avec lui mais jamais violent. Il le frappa au visage tellement fort que Shinya en saigna du nez. Frustré de cet acte délibéré, Shinya s’enferma dans sa chambre.
Durant la nuit, Shinya fit un sac pas trop lourd et parti en direction de l’aéroport et prit le premier avion qu’il vit. Il atterrit sur une ile lui étant inconnue. Mais il se sentit accueillit par cette terre. Il ignorait où il était, mais :
« Je suis enfin hors de ma cage dorée… »

L'hybride est pour Shinya un être pas bien différent de l'homme, il est son égal et c'est honteux à ses yeux que ces êtres soient vendu dans des animaleries.