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 You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras

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Erik A. Hexeras
Erik A. Hexeras
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Date d'inscription : 13/09/2013
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MessageSujet: You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras   You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras Icon_minitimeVen 13 Sep - 15:50



Erik Aleksandr Hexeras



Qui es-tu ?



    NOM : Hexeras.
    PRÉNOM(S) : Erik, Aleksandr.
    ÂGE : 33 années.
    SEXE : ...Tsk.
    STATUT : Plus pété de tunes que toi. Ouais, odieux ouais.
    ORIENTATION SEXUELLE : J'aime aussi bien les placards que les balais.
    MÉTIER : Sous-directeur et héritier d'une entreprise créant des hybrides.
    NATIONALITÉ : Russe.






Physique

Je le hais. Je hais son visage, ses cheveux, ses lèvres. Je hais ses iris assassines et ses mots effrayants. Je hais sa façon d’être, de marcher, de se montrer. Je hais tout en lui, en Erik, il n’est qu’un monstre, un monstre à l’enveloppe charnelle plus attirante encore de par la notion propre qui le caractérise ; salopard. C’est un salopard, un con de première, un idiot, un menteur. Et pourtant, je me laisse toujours séduire, je me surprends à le fixer lorsqu’il apparaît entre les bureaux. Même lorsqu’il me hurle dessus, me jette le dossier à la gueule, je me sens attirée par lui. Pourquoi ne pouvait-il pas être comme son père ?! Merde, je ne suis pas une chienne, je mérite d’être traitée avec douceur et égard, bref, comme le patron le fait. J’emmerde le proverbe « Tel père, tel fils ». Ils sont radicalement opposés…

Il déboutonne le col de sa chemise d’un geste rageur, m’injuriant dans un murmure, dans le silence tendu des autres employées. Elles observent son dos, son costume noir un peu débraillé, ses cheveux azurés désordonnés. Bleus, abîmés, une tentation, oui, la tentation de poser ma main entre ces mèches océanes, simplement pour vérifier s'ils sont aussi rêches et dangereux qu'ils le paraissent. C’est un salop oui, mais un salop qui a du style. Ses cheveux dégagés laissent apparaître un visage taillé au couteau, aux lèvres minces, au nez aquilin et aux yeux carnassiers. Un regard en amande, qui se pose sur moi, me murmurant presque son mépris à mon égard. On aurait dit un félin, un grand félin aux muscles contractés, prêt à me dévorer. Ses pupilles semblaient plus minces, entourées d’un bleu clair brisé, se fondant dans un saphir abyssal. Deux couleurs en une, comme s’il ne lui en suffisait pas d’une. Ses mâchoires se contractèrent, ses longs doigts se plaquèrent contre mon bureau. Il se penchait, son visage frôlant le mien. J’ai retenu ma respiration.

Ses épaules étaient robustes, et j’avais honte d’imaginer son dos et son poitrail en sueur tout contre le mien, une goutte d'eau filant sur son tatouage de jaguar parcourant son bras gauche. Cette peau abîmée, couverte de cicatrices et d'un code barre ancré dans sa nuque sous mes ongles envieux. Il faisait du sport, tout le monde le savait dans les bureaux, il aimait qu’on le remarque pour sa musculature et sa haute taille. Oui, il était imposant, près de deux mètres, et trop intimidant. C’était un égocentrique de nature, qui se voulait fort dans tous les domaines…Ça se lisait sur lui, sur ses biceps, ses abdominaux et pectoraux. Un frisson parcourut mon échine, et je n’ai pu empêcher mes lèvres rouges de laisser échapper un petit rire nerveux.

Il aimait bien s’habiller, laisser la blancheur de ses chemises contraster avec sa peau hâlée, à croire qu’il faisait des UV. Même en hiver, sa peau n’était pas pâle, pourtant c’était un nordique, aux traits de visage et de corps abrupts, de cette virilité qui plaisait à certains et certaines. Sa voix grave gronda dans l’air, son odeur de sueur et d'eau salée - comme s'il nageait chaque jour - me prenant à la gorge, parfum spécial . Son poitrail bougea, me permettant de remarquer la longue et vilaine cicatrice traversant son torse de part en part. Au final, je ne sus si mon hoquet de stupeur venait de la découverte de cette zébrure, de son charisme naturel, de son sourire carnassier montrant des canines aiguisées, ou bien de ses dernières paroles murmurées d'un ton malsain.

« T’es virée. »


Erik ? Ouais…C’est mon beau salop.




Mental

Je restais immobile, stupéfaite…Virée ? J’étais dans l’entreprise depuis plus longtemps que ce con et il se donnait le droit de me virer ? J’ai serré les dents. Il savait qu’il avait du pouvoir, il en profitait, toujours. Son sourire s’étira plus encore, suffisant, empli de cette certitude blessante vis-à-vis d’autrui. Quand il se savait supérieur, il en profitait, mais il avait tendance à trop se penser au-dessus des autres, au point de parfois nous confondre nous, humains, avec des hybrides, et je n’acceptais pas cela. Il restait toujours penché vers moi, à montrer son contentement. C’était à croire qu’il ne ressentait aucun regret, aucune hésitation quant à ses choix, que tout était calculé dans sa tête…Était-ce le cas ?

Il se recula doucement, me lâchant nonchalamment le papier de renvoi sur mon bureau. Ce salopard…Ce salopard n’avait aucune éthique, aussi bien professionnelle que sentimentale. Il couchait avec n'importe qui et n'importe quoi. Ce n’était plus une rumeur à ce stade ; les hybrides étaient des objets à ses yeux, il les utilisait puis les jetait quand ils s’avéraient inutiles. Un seul semblait trouver grâce à ses yeux pour le moment, Némésis. Comme si Erik cherchait tout le temps quelque chose de spécial. Oui, il cherche des « choses » uniques, pour les porter en vitrine. Il ne veut pas de pauvre hybride chaton ou simple chien, il veut quelque chose qui attire son œil, son attention…Quelque chose qui efface son ennui. C’est cela ; ce mec s’ennuie à mourir. Il a tout, ce connard, il a tout et il veut plus. Pourquoi ne pouvait-il pas être aussi parfait que son père sérieusement ?!

Mon regard coula sur le papier, sur la signature à peine faite d’Erik. Il ne vouait aucun respect pour autrui, rien, absolument rien. Il séduisait pour son plaisir, il se moquait des sentiments d’autrui, du moins je le pense. Il est pourtant d’une possessivité et d’une injustice chroniques, capable de briser un mur si jamais sa proie - je doute qu’il puisse appeler les hommes et femmes autrement - s’intéresse à quelqu’un d’autre que lui. Peut-être a-t-il besoin d’exister ?…Pff, je suis certaine qu’il s’en contrefout. Nous ne sommes pas encore au stade d’objets pour lui, au stade des hybrides, mais nous nous en rapprochons. Les seuls qui semblent trouver grâce à ses yeux sont ses chiens, deux dobermans aussi inquiétants que leur maître. Ils sont disciplinés, obéissants au doigt et à l’œil, telles des machines. Peut-être veut-il tout contrôler ?

Erik est sadique, Erik aime jouer, Erik est un connard, mais un connard peu idiot. Il sait reconnaître quel bon cheval monter - je parle en termes commerciaux - et quoi en faire. Et cet atout, il s’en sert pour draguer, séduire, se faire écouter…Sale manipulateur. Il est infidèle et sans attache, mais j'espère qu'un jour, une personne trouvant grâce à son cœur de pierre le brisera en milles morceaux. Son seul point faible serait certainement qu’on lui enlève ses jouets, qu’on ne lui montre aucun intérêt, et plus particulièrement de l’irrespect. Je ne pouvais plus supporter son sourire à cet instant, bien que je l’ai maintes fois désiré pour embrasser ses lèvres. Là, je voyais rouge, et j’ai frappé son visage de mon sac. Un silence se fit, il perdit le sourire. Je sentis un grand froid m’envahir, autant qu’un désir insatiable de fuir. Il m’attrapa d’une main ferme à l’épaule, un mince filet de sang descendant de son arcade sourcilière et son poing fondit dans mon ventre. Je me suis écroulée à terre. Il osait même frapper une femme...Ne résonnait-il que par la violence ? N'était-ce pas juste les gamins souffrant de parents violents qui devenaient ainsi ? Sale monstre.

« Tsk. »

Manie verbale de montrer son dédain. Je n’arrivais plus à respirer, mais je comprenais maintenant. Erik avait besoin de tout contrôler, de tout savoir attacher à lui, dépendant de lui…Il comprend la nature humaine, et il s’en joue pour ne jamais être seul, car la solitude n’est pas son fort, ou plutôt ; être abandonné lui semble insupportable. Ne jamais lui montrer de l’irrespect…Car il vous punira avec violence, qu’importe que vous soyez humain, hybride, ou animal.


J'espère que tu finiras seul...Connard.




Histoire


You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras Alucar14

« Pa’…Arrête de frapper Maman. »


« Tais-toi petit con, occupe-toi de ton cul ! »

Ma mère se posa entre mon père et moi, ses cheveux blonds effleurant ma joue. Il m’avait poussé au sol, elle prit le coup à ma place. Il lui asséna un coup de pied dans le ventre, avant de partir en claquant la porte de la chambre. Elle soupira de soulagement, se retournant pour m’offrir un sourire triste, du sang coulant de la commissure de ses lèvres. Ouais. Mon père, l’homme parfait, le gentleman de ses dames était un mari violent qui n’assumait pas la connerie qu’il avait faite à ma mère. Et moi ? Ma mère me protégeait de cette violence, car j’étais impuissant.

« Erik…Ne fais plus ça d’accord ? Maman s’en sort très bien, mais elle ne veut pas qu’il t’arrive quelque chose. »
« On devrait partir, ce mec est con. »
« Erik ! Ne parle pas comme ça de ton père. »
« Maman, c’est un salopard ! Partons d’ici, je suis grand, on voyagera et je trouverai un emploi. »
« Tu as sept ans, ne dis pas ce genre de choses, il pourrait t’entendre ! Et tu sais que je ne peux pas quitter l’île ! »
« Bien sûr que tu peux ! »
« Erik, baisse d’un ton. Tu sais très bien que je ne peux pas. »

Ses oreilles de jaguar bougèrent sous sa longue chevelure. J’ai baissé les yeux, emplis de larmes de frustration et d’impuissance. Elle me prit dans ses bras, mais ça n’apaisait en rien mes émotions et ma haine envers mon père. C’était sa faute tout ça…Il avait transformé ma mère en hybride pour son plaisir, et maintenant il la traitait bien moins qu’une chienne. Il avait fait ça pour la sauver qu’il disait…C’était surtout pour la rendre plus tenace à sa violence, pour pouvoir laisser couler sa colère sur elle. J’ai enfoui mon visage dans son cou, tentant vainement de retenir des sanglots. Plus tard, je le tuerai…Je le tuerai sans hésitation. Je voulais tant faire quelque chose pour elle…

« Erik, tu viens me coiffer s’il te plaît ? »

Son sourire se voulut rassurant, elle avait essuyé de son peignoir les traces de ses blessures, s’asseyant face à sa coiffeuse. Ouais, parce que le pire, c’est que ce vieux con n’assumait pas d’avoir fait ça à sa femme, et maintenant il fallait qu’elle cache ses attributs…Je pris le petit escabeau, et la brosse, attrapant délicatement l’une des oreilles de ma mère pour doucement l’enfouir sous ses mèches blondes. Elle savait que ça me calmait, brosser ses cheveux. J’ai honte de le dire, mais j’aime la coiffer, j’aime les cheveux en général, mais un gars n’est pas sensé être attiré par ce genre de métier d’après mon père. J’étais destiné à reprendre sa suite, à créer des hybrides de qualité pour nos clients. J’ai grommelé dans ma barbe, enlevant avec soin les nœuds dans ses cheveux, pour ensuite lui faire un chignon sophistiqué.

« Quelle jolie coiffure, Maman est fière ! Mais tu n’es pas près mon chéri, et tu as les yeux tout rouges…Passe-toi un coup d’eau dans ta salle de bain et prépare-toi. »
« …Dis Maman ? »
« Oui mon poussin ? »
« Tu n’en as jamais marre ? »
« Tu es là c’est tout ce qui compte. »

Elle me prit dans ses bras, mais j’eus une drôle de sensation dans la poitrine. Elle continua, d’une voix plus douce.

« Je serais là, je te protègerai toujours…Allez, Erik, va te préparer, et ne m’attends pas, sinon tu risques d’être en retard et d’offenser ces messieurs ! »

J’ai fixé ses iris d’un bleu étincelant, ses traits fins, son sourire un peu hésitant. Ma mère était magnifique, c’est pour cette simple qualité qu’il l’avait épousé, pour qu’il puisse parader à ses côtés. Elle me poussa doucement vers la sortie. Ma mère était tout pour moi, je désirais la protéger, l’emmener loin de ce type…Et ses mots, ses mots…Ma toilette finie, j’ai trottiné jusqu’aux grands escaliers, je me suis arrêté face à la première marche. Mon visage s’est tourné vers la chambre de ma mère. Je voulais y aller avec elle, voir surtout si elle avait mis la robe que je lui avais conseillé. J’ai ouvert la porte, sur la pointe des pieds.

« …Maman ? »

L’ombre de ses pieds sur le sol.


Elle s’était pendue, cette après-midi là.


You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras Alucar15

« J'espère que tu crèveras de la pire façon qu'il soit. »


« Je t’en prie Erik ! Arrête de porter rancune, il s’agit de toi, et je n’accepterai pas que mon fils continue ses conneries ! Alors tu vas stopper ces enfantillages, et devenir un adulte, te marier et avoir un héritier ! »
« Et d’où je ferais ça, vieil homme ? »
« Si tu ne le fais pas, je te renie. »
« Tu as autant besoin de moi que moi de toi. »
« Fais ce que je dis, tu as dix-sept ans, il est temps de prendre tes responsabilités au sérieux ! »

J’ai frappé avec violence le plan de travail en marbre, installant un silence. Mes yeux furieux se plantèrent dans ceux de mon père, se tenant droit, l’œil aussi empli de certitude que le mien. Il croisa les bras, continuant son speech. J’ai préféré détourner mon regard, prêt à vomir à cause de son discours à la noix. Après la mort de ma mère, rien n’est allé mieux, sauf en apparence. Nous étions le veuf et l’orphelin au chagrin respectable. Mon père eût tôt fait de se remarier, et si sa nouvelle compagne n’était pas aussi infertile, il aurait été certain que je serais à la rue à cet instant.

Plus il parlait, et plus je me concentrais sur le couteau de cuisine soigneusement rangé dans son étui, pendu au mur. Il avait bien des fois levé la main sur moi, et ma belle-mère préférait penser à sa survie, au fric, plutôt qu’à protéger un gosse qui n’était pas le sien. Je me suis pris des coups, je les ai encaissé à la place de ma défunte génitrice, ça m’a endurci, j’ai compris que je devais me débrouiller seul désormais. J’ai toujours porté rancune à ma mère, qui disait me protéger…Elle avait choisi la solution de facilité, de me laisser seul. Je ne la portais plus dans mon cœur, et j’ai peu à peu rejoint l’état d’esprit de mon père, commercial, et réaliste. Mais je conservais un rêve.

« …Et je ne te laisserai pas te mettre à ce genre de métier de pacotille, ce qui apporterait honte sur notre famille ! Erik, je te parle, et quand je parle, je veux que tu me regardes ! »

J’ai serré les mâchoires. Trente minutes plus tôt, j’avais ramené un hybride dans mes appartements. J’aimais ses cheveux, et son corps. J’en ai profité, ne supportant plus les complications humaines quant aux relations. Amour par ci, timidité par là…Merde, à croire que les simples plans culs étaient révolus. Et puis ses cheveux, je voulais les utiliser, faire comme avant. Mon père m’avait surpris. Oui, j’avais honte d’aimer ça, mais ça ne voulait pas dire que je souhaitais en faire mon métier, devoir satisfaire les envies du client pour un médiocre salaire. C’était un hobby comme un autre, comme la guitare électrique dans ma chambre, ou les femmes d’un soir. L’hybride fut envoyé à l’abattoir, tant pis pour lui, dommage pour ses cheveux. Mais les paroles de mon père…Cette manie qu’il avait de faire le géniteur attentionné après ces nombreuses années à m’insulter, à m’ignorer, à me mépriser…J’en tremblais de rage, merde ! Ma voix menaçante clama dans l’air :

« J’en ai rien à foutre de toi. Si Maman était là, elle aurait compris. Mais évidemment, elle n’est pas là. »
« Et ça y est…Encore ta mère ! Tu vas me foutre la faute dessus, encore ! »

Je me suis retourné, le montrant du doigt, haineux, vert de rage.

« Mais c’est ta faute, salopard ! »
« Ne me parle… »
« C’est ta faute ! Si tu avais arrêté de la frapper, de lui mener la vie dure simplement parce que tu ne savais pas gérer ta colère, elle n’aurait jamais fait ça ! Tu la prises pour un défouloir, tu m’as pris pour un défouloir, espèce de merde ! Mais désormais, t’as plus rien à me dire, je t’interdis de dicter ma vie et de me menacer et même de lever la main sur moi ! Tu as tué MA mère car tu n’es qu’une sombre merde ! »
« Comment oses-tu…?! Je t’ai offert toit, nourriture, services, je t’ai enseigné tout ce que je savais, je t’offre mon entreprise…Sale petit con, je vais te renier. »
« Je m’en fous, je ne veux pas d’une entreprise développée sur la tombe d’un mensonge, sur la femme que tu as tué ! »

Je me suis retourné, bouillonnant, avec un tel désir de lui planter ce couteau dans l’abdomen…Il garda le silence, observant mes mains tapotant nerveusement le plan de travail, puis sortit la phrase qu’il gardait sur le cœur depuis tout ce temps, la phrase de trop.

« SI TU ÉTAIS RESTE AVEC ELLE, ELLE NE SERAIT PAS MORTE, PETIT CON ! TOUT EST DE TA FAUTE ! »

J’ai attrapé le couteau de cuisine d’une main, sachant d’une certaine manière qu’il disait la vérité. Je me suis retourné, et je me suis jeté sur lui, un monstre de deux mètres à l’œil froid et assassin, une lueur qui se transforma en stupéfaction. Mon géniteur avait retourné par instinct l’arme contre moi, formé pour sa propre protection. Il laissa une longue et profonde zébrure sur mon torse, et aussi étonné que moi, me regarda tomber à genoux. Il lâcha le couteau, murmurant tout en m’attrapant.

« Oh mon dieu…Oh non, non, non…Désolé Erik, je ne voulais pas…Pardon…Tu vas t’en sortir… »
« Tsk...Appelle une ambulance…Connard. »


Et ce furent mes derniers mots, avant que je ne sombre dans l’inconscience.


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« Maintenant...T'es à moi. »


J’observais Némésis dans sa cage, fixant désireux ce regard sanglant, du mien étincelant. J’avais bossé sur cet hybride, c’était mon tout premier projet, le plus particulier d’entre tous. Un sourire malsain étira mes lèvres après ces paroles. Depuis l’incident avec mon père, il m’avait fait promettre de ne rien dire sur l’accident…J’ai opéré par chantage, il me fichait la paix, et me laissait vivre ma vie, en échange je ne disais rien. Néanmoins je restais son héritier, et désormais sous-directeur de l’entreprise, bientôt directeur. Oui, j’y étais arrivé car il s’agissait de mon père, mais aussi pour mes capacités, pour cette capacité à créer des hybrides plus particuliers encore. Némésis n’était que le premier…Mais mon œuvre et j’y tenais.

J’ai tapoté le dessus de sa cage, le sifflant tel un chien. Ô, s’en était un, et j’avais l’intention de le vendre à prix d’or. Malheureusement, ces incapables de scientifiques n’avaient su changer son étrange personnalité, et en même temps c’était sa particularité…J’ai posé un doigt sur mes lèvres, lui intimant le silence. Ils allaient le mener à l’abattoir, n’étant arrivés à leur fin. Mais moi, j’allais terminer ce travail, j’allais le prendre avec moi et le traiter comme il le fallait. C’était mon œuvre, et je n’acceptais pas qu’un tel danger soit supprimé…J’ai tendu mon bras à travers la cage pour l’attraper par sa chaîne et le mener plus près de moi, attrapant ses mâchoires, posant mes lèvres contre son oreille, la mordant avec férocité.

« Tu vas pas crever si j‘agis…Alors pisse pas dans ton pantalon, ça me décevrait. »

J’avais cette envie de le rendre plus docile, de relever cet incroyable défi, de lui faire baisser le regard…Son visage, son corps, son être, son développement psychologique, sa force, je voulais me servir de tout cela, et en découvrir plus encore. J’étais le seul d’entre tous, dans l’entreprise, à m’approcher aussi près de lui sans ressentir de l’effroi, car on savait tout deux que s’il me faisait du mal, je lui rendrais en retour, mais multiplié par cinq. Et aujourd’hui, s’il ne voulait pas crever…Il fallait qu’il se montre docile. Je me suis accaparé ses lèvres en les mordant, ne quittant pas ses iris du regard, savourant ce rouge sanglant. Son éducation allait être jouissive, l’ennui bien loin de m’importuner.

Je sentis le sang couler dans ma gorge, mon sang. Je me suis reculé, essuyant la fine blessure qu’il m’avait infligé, d’un sourire malsain. Le jeu ne faisait que commencer. Les scientifiques arrivèrent, faisant rouler la cage jusqu’à la salle d’abattoir. Ouais…Bientôt, tu seras à moi, Némésis. Un simple chuchotis pour lui, faisant confiance à son ouïe canine :

« Tu me diras, si tu veux que je te sorte de là...Némésis. »

Je contrôlerai l'incontrôlable.



Votre définition d'un hybride

Vous n’êtes que des produits de consommation bons à être recyclés après usage. Je ne vous hais pas, mais je ne vous aime pas. Vous êtes des objets, crées par l’Homme pour satisfaire les demandes du peuple. Je n’ai aucune animosité envers vous, ni amour. Vous ressemblez peut-être à des humains, je vous traiterai peut-être comme un humain, il n’en reste pas moins que vous n’en êtes pas un. Animal domestique serait plus approprié comme nom. Vous êtes ma source de revenues, mes bénéfices. Quant à ceux se croyant libres ; ne croisez pas mon chemin, vous risquez d’en pleurer. Moi, sans cœur ? Non, juste pas assez con pour croire en une égalité utopique. Je suis réaliste ; les hybrides doivent être traités comme des animaux, car ils ne peuvent survivre sans l'aide humaine.






Et derrière l'écran ?


    PSEUDO : Nani o/.
    ÂGE : Bientôt 20 ans.
    COMMENT T'ES ARRIVE LA ? Némésis ♥
    AVIS SUR LE FORUM : Amour, j'aime les pois.








Code by (c) Dey


Dernière édition par Erik A. Hexeras le Sam 14 Sep - 0:14, édité 10 fois
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Némésis
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MessageSujet: Re: You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras   You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras Icon_minitimeVen 13 Sep - 18:46

Hell'come mon salopard. ~
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Xaver Leonhard
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MessageSujet: Re: You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras   You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras Icon_minitimeVen 13 Sep - 19:15

Bienvenue
Bonne chance pour le reste de ta fiche
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Erik A. Hexeras
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MessageSujet: Re: You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras   You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras Icon_minitimeSam 14 Sep - 0:17

Merci ma bitch ♥️

Thanks Hisoka Smile

J'ai terminé ma fiche, pour information ! o/
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Némésis
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MessageSujet: Re: You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras   You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras Icon_minitimeSam 14 Sep - 4:50

Bon. Tu m'as demandé de critiquer si j'avais quoique ce sois à dire sur ta fiche, alors voilà.

Khjbfsldjbfggdsjrfbgvgjfd dckjsdefcb sdk dcpdsefcjsafv aeshfcnslDCHSDLJbcsdvb ldhffvksdzhv ledshkfndsjvcb lsedcksncfkjsdb asjkfdewdlseifcshlFCb lkhfsdnfdzslnbvzlsbvlfdrfgli eoslfjdgidgvsbzkfjszkbf kdsfsgbfcbszkjf esffosdrfgvkdbdjv.


Bref, tant que t'as mère t'a eu avant d'être transformée en hybride. Cey bon.
Je valide. ♥
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MessageSujet: Re: You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras   You're my thing, no matter why you cry, you're mine || Erik A. Hexeras Icon_minitime

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