Aristocratie : Sens 1 Classe des nobles.

"Se fabriquer des ennemis est une occupation d'aristocrate."

Jacques Chancel

       Les premiers cris d'un nouveau né se firent entendre, les saches-femmes s'afféraient activement autour de cette femme et du bébé, la sache-femme prit l'enfant dans ses bras et le posa vers la mère qui pleurait d'émotion, elle était belle, vraiment très jolie même avec les traits tirés de ses neuf mois de pénibles grosse. L'homme à côté était sans voix et ému aussi, il était lui aussi beau et agréable à regarder. La femme prononça « Len » elle tourna la tête vers l'homme celui-ci lui répondit par un vif hochement de tête, voilà il était dix heures cinquante et Len était parmi le monde des vivants, après neuf longs mois d'attente.

      « MAMAN ! MAAAAAAAAMAN ! » Criait une toute petite tête blonde platine qui arrivait en déboulant dans le salon, c'était Len il avait passé le cap des quatre ans et parlait déjà deux langues, le russe sa langue d'origine et le japonais la langue de son pays. La petite tête blonde se colla à sa maman et lui expliqua sa terrible journée à l'école car oui Len n'avait que quatre ans mais étais déjà turbulent en classe, il détestait et sa maîtresse et la maternelle. Sa maman le sermonna doucement sur le fait d'être aussi turbulent, mais Len ne l'écoutait déjà plus, car son goûter venait d'être servit sur cette immense table, il piqua une crise, car il n'y avait pas de cookie ni de lait ce qu'il prenait toujours au goûter, la domestique se précipita pour allez lui chercher ce qu'il voulait. Cet enfant avait à peine cinq ans et il avait tout à porter de doigt.

     Un soir en rentrant de l'école Len, pleurait il pleurait tellement que cela brisait le coeur de sa mère, elle lui demanda ce qui n'allait pas, mais Len partit dans sa chambre sans mot dire et s'en prendre le temps de boire son lait et manger ses cookies. Sa mère inquiète monta dans la chambre du blondinet, il lui expliqua qu'une fille lui avait brisé le coeur sa mère lui sourit et lui ébouriffa ses doux cheveux lui expliquant qu'il aurait d'autres amoureuses que ce n'était pas la fin du monde. L'enfant regardait sa maman avec des yeux innocents et pleurait.

     Réveiller par des cris Len se leva tout pataud, minuit sonnait il venait d'avoir dix ans. Il descendit silencieusement et entendit sa mère crier des injures quelques choses qu'il n'avait jamais entendu elle si calme et posé les traits doux. Son père était lui calme quoiqu'un peu sur les nerfs Len ne comprenait pas, quand un mot sortit haut et fort de la bouche de sa mère, il écarquilla les yeux et se mit à pleurer comme le jour où il s'était fait briser le coeur par cette fille. Sa mère le vit et le prit dans ses bras lui disant de ne pas s'inquiéter que tout irait bien. Il ne voulait rien entendre et pleurait toujours. Il vit comme dernière image de son père, un homme claquant la porte fou de rage, injuriant sa femme ou tout du moins ex-femme.

     Len était fou de rage, sa tendre et douce mère qui s'était occupée aussi bien qu'elle pu de lui et passant le plus clair de son temps à lui accorder tout ce qu'il désirait c'était retrouvé un autre homme ! Oui elle avait osé le remplacer lui l'unique homme dans son coeur, celui auquel elle accordait tout même les caprices les plus stupides, son fils elle l'avait comme abandonné. C'était un riche homme d'affaire classer dans les aristocrates, il était gentil enfin tant qu'il accordait tous les caprices du jeune homme Len profitait de cette situation, mais de jours en jours et de mois en mois sa mère passait de moins en moins de temps avec lui, elle restait avec son cher et tendre son futur mari. Len n'acceptait pas la situation et faisait tout pour qu'il se sépare mais rien ne marchait ils étaient soudés collés comme deux pièces de métal incassable à force humaine. Len pleurait toutes les nuits et rendait leur vie invivable, décidant que s'en était assez comme ça les deux époux décidèrent de partir en voyage pour prendre l'air et pouvoir se reposer le temps d'une semaine les pieds dans le sable blanc, Len se retrouve alors sous la surveillance de sa gouvernante dont il passait le plus clair de son temps depuis l'arriver de cet imposteur.

     La veille de ses quatorze ans, Len était pris dans ses pensées il pensait à sa mère qui était partie vivre là-bas le laissant seul au monde en rentrant de l'école le petit blond découvrit sa gouvernante à terre pleurant toutes les larmes de son corps « morts, morts, morts... » Répétait-elle sans cesse, un poing au coeur arriva sur Len, il s'écroula dans les bras tendus de celle-ci et ils pleurèrent longtemps très longtemps. Len ne vivait plus, il traînait des pieds ne travaillait plus à l'école. Il passait son temps à faire l'école buissonnière et à ne rentrer que très tard à la maison. Son deuil n'était pas achevé et ne s'achèverait jamais, sa mère, sa tendre et douce mère. Il fit son possible pour se rendre encore plus exécrable qu'à son habitude en faisant voir de toutes les couleurs possibles et inimaginables à cette gouvernante qui ne cédait pas à ses caprices, ou pas tous.
Len venait d'avoir seize ans, il avait sombré dans la drogue et revendait pour pouvoir gagner un peu d'argent. Il était devenu très beau et il jouait de ça il avait déjà pas mal de conquête pour la plupart féminine à son palmarès, mais il n'y prenait jamais plaisir. Il se refusait à lui-même de se dire qu'il aimait les hommes, car dans sa famille on lui avait toujours appris que c'était mal et mal vu par la société il se résignait donc à ses conquêtes féminines. Trainant dans un bar de streap-teas et sirotant sa Vodka-Coca un homme s'assit à sa table sans demander la permission Len lui lança donc un sale regard l'homme lui tendit une carte et lui dit tout naturellement « Je t'observe depuis que tu es entré dans cette boite, tu as un très beau corps et un visage charmeur. De plus tu ne m'as pas l'air complexé par ton corps, si tu veux gagner pas mal d'argent viens à cette adresse... » L'homme lui montra la carte d'un signe de tête est partit sans un mot. Un peu sous le choque de cette rencontre, Len rentra chez lui sans même regarder la carte qu'il avait fourré dans sa poche. Il rentra, sans même un signe de présence ou de politesse et monta se coucher directement.

     Le réveil sonnait, sur une chaîne de radio complètement débile, il était de mauvaise humeur comme d'habitude. Il se leva s'habilla pris sa guitare et une pomme puis sortit sous la chaleur du début de l'été sans un mot. Aujourd'hui c'était répétition avec son groupe avant le concert de demain soir Len était excité comme une puce. La journée passa trop vite le soir venu lui et son groupe décidèrent de retourner dans ce bar ou Len avait fait cette étrange rencontre, il le vit. Len mit sa capuche et ses lunettes de soleil, mission du jour passer invisible manque de pot l'homme l'avait tout de suite reconnu malgré le fait qu'il soit bien plus grand qu'il y'a un an, qu'il se soit développés niveau muscles et que son visage est lui aussi un peu évolué. L'homme arriva près de lui et lui dit tout bas « Tu n'es pas revenu depuis ma proposition » Len le fixa durement de ce regard impassible qu'il employait pour jeter ses conquêtes sans pitié et lui dit d'un ton glacial « Non à quoi bon, j'ai tout pour moi-même l'argent. » L'homme rigola et haussa les épaules et lui dit mielleusement « Sache que la porte te sera toujours ouverte bel homme... » Len tourna les talons laissant planté l'inconnu là et passa une des meilleures soirées que son groupe est passé. Len rentra à pied, mains dans les poches capuche remonter et guitare dans le dos, il faisait nuit, une nuit paisible avec seulement le bruit de quelques chats qui miaulaient ou autres bestioles, il rentra dans la maison un mot était posé sur la petite table de l'entrée, celui-ci disait « Pardonne-moi Len tu es grand maintenant et il faut que tu te débrouilles seul... Ta gouvernante. » On nageait en pleins délires se dit-il plusieurs fois intérieurement. Ce n'était pas possible même elle l'abandonnait, il était désormais seul de chez seul…

     Len avait dix-huit ans révolus depuis un mois déjà. Il jouait toujours dans son groupe quand il le pouvait, il était devenu l’un des plus gros trafiquants de drogues de la ville il était riche, mais seul extrêmement seul ses conquêtes d’une nuit ne lui suffisait plus, il était aussi go-go danceur de temps en temps, il aimait ça montrer son corps parfait et faire fantasmer les personnes qui le regardaient.  Il passait souvent devant cette animalerie plutôt jolie à regarder, mais il hésitait  toujours à venir voir à l’intérieur. Pour pourquoi pas trouver un jouet inusable qui tiendrait le coup et saurait le satisfaire de sorte qu’il ne sans lasse pas. ♪

Esclave : Sens 1 Qui est sous l'autorité absolue d'un maître.

"Crée comme Dieu, ordonne comme un roi, travaille comme un esclave !"


Constantin Brancusi