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 Zéphy' L. Poliakov » Le retour.

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Zéphy' L. Poliakov » Le retour. Empty
MessageSujet: Zéphy' L. Poliakov » Le retour.   Zéphy' L. Poliakov » Le retour. Icon_minitimeVen 25 Oct - 18:12


Zéphy' L. Poliakov » Le retour. 841991Kurokogifskurokotetsuya32177544500279


ZÉPHIRIN LORE POLIAKOV

“ Écrire une phrase cool ici. é_é „





• NOM : Lore Poliakov
• PRÉNOM : Zéphirin
• ÂGE : 17 ans
• NATIONALITÉ : Russe
• RACE : Neko
• STATUT : Docile. Très docile...
• ORIENTATION SEXUELLE : Homosexuel




“ Tu veux venir faire un tour dans ma tête ? „
Le Magasin des sentiments à l'état pur. ~




On peut dire que Zéphirin est de nature calme quoi qu’un peu craintif. Il n’est pas de ceux qui disent tout ce qui leur passe par la tête. Au contraire, il préfère éviter de peur de recevoir une bonne correction bien qu’il tente de ne pas faire paraître ses peurs. En général, il est en apparence froid avec les autres et parle très peu ce qui peut laisser penser à un « Yandere », une personne à l’apparence gentille qui est en fait un vrai chieur, mais détrompez vous, il est bel et bien un petit sensible de la vie. Non, il n’ira pas chialer dans les jupes de sa mère lorsque vous lui direz un truc pas bien gentil, mais au fond, ça lui fera mal. Il n’a pas vraiment de personnalité quoi que si vous toucher quelque chose qui lui tient à cœur, vous pourriez écoper d’une tête de mule sur le dos et une bonne crise de larme.

Petite note : Zéphirin n’ayant jamais dit ce qu’il pensait ou ce qu’il ressentait, il écrit souvent des textes où ses émotions prennent le dessus. C’est son petit côté créatif.



“ Miroir, miroir....  „
La cabine d'essayage. ~



Vous voyez le mec là bas ? Le grand brun musclé à la peau basané ? Cet homme magnifique qui représente la virilité absolue et qui fait exploser la libido des femmes ? Eh bah non, ce n’est pas de lui que je vais vous parler. Vous voyez derrière l’étalon, le jeune garçon accroupis contre le mur le plus proche, le dos courbé et le regard perdu dans le vide ? Il faut dire, il n’est peut-être pas aussi chaud que l’autre, il est absolument kawaii. Bien que de loin on pourrait le confondre avec un enfant. Malgré son âge, Zéphirin à tout d’un gamin innocent vu son physique et sa… petite taille. Ses cheveux noirs sont tenus entre le court et le mi-long, généralement ébouriffés alors que quelques mèches viennent balayer son visage aux traits doux. De longs cils parcourent le long de ses yeux bleus en amande lui donnant une touche de féminité, des lèvres pâles et minces ainsi qu’une belle dentition avec deux canines bien pointues. Sur sa tête se dresse deux oreilles de chat qu’il ne peut malheureusement pas faire disparaître pour se fondre dans la population bien qu’il le souhaiterait. Son corps tant qu’à lui, se résume à une grande simplicité. N’étant pas réellement musclé, on pourrait dire de lui qu’il est maigre, voir gringalet. Ses membres son longs et pleins de finesses ce qui rend sa démarche légère, sans entraves. Sous sa forme de chat, il se trouve à être un petit Abyssin blanc aux yeux bleus.



“ La lumière sur mon passé... „
Sur les traces de l'indiscret. ~




« Je pourrais vous dire que j’ai eu une vie facile et pleine d'amour et de tendresse. Je pourrais vous dire que ma mère s’est fait violer par un homme ivre et que le fruit de ce geste fut ma vie. Je pourrais tout aussi bien vous dire que mes parents ont été assassinés devant mes yeux lorsque je n’étais qu’un enfant. Oui, je pourrais vous dire bien des choses… Mais en fait, c'est beaucoup plus compliqué que ça...»


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La femme allait bientôt mettre bas. La sueur perlait sur sa peau faisant en sorte que ses mèches d’ébène lui collent sur le visage. Sa souffrance est telle que l’on peut entendre ses cris du salon. Là, attendait un homme inquiet et légèrement frustré. Mais pourquoi cette frustration entacherait ce si beau moment ? Sa femme allait mettre au monde une nouvelle vie, une nouvelle étoile. Alors, pourquoi tant de colère ? Tout simplement parce qu’il ne voulait pas d’enfant. Ce monstre qui allait bientôt voir le jour n’était autre qu’une erreur qui allait lui ressembler.

Friedrich Poliakov et Maria Lore. Tous deux travaillant dangereusement, faisant de l'argent sous la table pour pouvoir vivre. Ceux-ci vivaient dans la nature, loin de toute civilisation pour leur job. Ce qu'ils faisaient ? Ils chassaient et troquaient. Qui aurait cru qu'un jour, ces deux personnages aux tempéraments violents allaient avoir un enfant ? Friedrich réfléchit longuement aux conséquences à venir. Sa femme devrait rester à la maison pour s'occuper du bambin tandis que lui, devrait travailler pour les faire vivres. Serait-il plus simple de mettre l'enfant dans un orphelinat et de continuer leur vie comme avant ? Oui, c'était la meilleure solution à faire probablement.

Soudainement, les cris de Maria laissèrent places à ceux du bébé, venant tout juste d'être extirpé du ventre de sa mère. La sage femme sortit de la salle une dizaine de minutes plus tard, le bébé bien pelotonné dans une couverture au creux de son bras. Celle-ci se retint de le donner à son père qui venait de se relever, attendant des nouvelles de sa précieuse femme. Toutefois, la sage femme garda le silence pour ensuite lui ordonner de s'asseoir. Au lieu de cela, il courut au chevet de Maria, la retrouvant morte au bout de son sang.


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L'enfant courrait entre les arbres à la recherche d'un lièvre qu'il avait remarqué de la fenêtre de sa chambre. Bien qu'il n'ait pas le droit de sortir dehors par ce temps glacial, celui-ci n'en fit qu'à sa tête. Aujourd'hui était un jour spécial et il comptait bien en profiter ! Alors qu’il s’enfonçait de plus en plus dans les bois, le temps lui fila sous le nez. Au final, le jeune garçon perdit de vue le lièvre ainsi que son foyer qu’il s’était promis de ne pas trop s’en éloigner. C'est alors qu'une pensée lui échappa. « Et si papa me trouvait ici ? » L'angoisse monta doucement en lui comme lorsque l'on met une bouilloire à chauffer sur le feu. L'eau se met à bouillir lentement jusqu'à ce qu'elle devienne incontrôlable. « Et si papa rentrait à la maison et qu'il ne m'y trouve pas ? » Ça y est. L'enfant tourne les talons et court à en perdre haleine. Il n'aurait jamais dû sortir à la recherche du lapin. Il n'aurait jamais dû quitter la maison ! Mais le mal était fait. Il appréhendait déjà son retour au foyer. Son père y était-il déjà ? Ou aurait-il donc le temps de filer dans sa chambre comme si de rien était ? La peur d'une correction à venir l'effrayait plus qu'autre chose.

C’est alors que son pied se prit dans une racine, le faisant tomber de tout son long. La douleur était là. Elle vrillait dans sa cheville créant de petites larmes au bord de ses yeux bleus. Le petit neko se remit tout de même debout et fit quelques pas boiteux avant de mettre son poids sur sa cheville comme si de rien était. « Papa ne doit pas savoir… » Au bout de quelques minutes, il retrouva son chemin entre les arbres. Les traces qu’il avait laissées auparavant apparaissaient encore dans la neige malgré le vent violent qui s’introduisait entre les branches. Il remonta donc la piste avec hâte, se mettant de nouveau à courir en voyant la cabane au loin. Quoi que ce fut une course plutôt boiteuse. – on dit merci à madame racine ! Arrivé à destination, il tendit l’oreille en direction de la cabane. Tout était silencieux ce qui lui donna un élan d’espoir avec lequel il ouvrit la porte. « Oh non... »

Friedrich se trouvait là, confortablement assis sur le sofa, les yeux perdus dans les flammes du foyer. Là brûlait les restes du cadeau de l'enfant qu'il avait spécialement fait pour lui. Oui son père le détestait au plus haut point puisque sa vie engendra la mort de sa femme, mais il avait au moins la décence de lui offrir un présent pour son anniversaire. Présent qui se trouvait à être des cendres, maintenant. Le jeune garçon remarqua presque immédiatement ce qu'il tenait fermement dans ses mains, au point que ses jointures en deviennent blanches. Une ceinture de cuir. « Pas encore... »

- Papa, je...

Le bruit d'une claque résonna dans le silence tendu de la pièce. Son père se retrouvait maintenant debout face à l'enfant qui se tenait la joue alors que les larmes roulaient sur ses joues.

- Tu m’as désobéi encore une fois. Crois-tu vraiment que je vais écouter ce que tu as à dire ? Enlève tes vêtements.

L’enfant hésita, resserrant son manteau avec force qu’il avait contre son petit corps. Son père, lui, n’attendit pas qu’il se décide, agrippant son poignet pour le jeter au sol.

- J’ai dis enlève tes vêtements, putain de monstre !

En tremblant, le gamin se remit lentement debout en enlevant son manteau, puis ses bottes. En remettant le pied au sol, celui-ci se souvint de sa blessure et tenta de ménager sa cheville le plus possible. Rapidement il se défit de ses vêtements, se retrouvant en caleçon au milieu du salon. Sur son corps on pouvait y voir d’anciennes traces de coups et aujourd’hui, il n’allait pas y échapper. Le paternel s’approcha, tournant son fils pour dévoiler son dos et y passa doucement la main.

- Tu es un bon garçon. Maintenant, pries pour ta mère. Sur ces bonnes paroles, il se mit à fouetter son dos grâce à la ceinture de cuir, créant de longues traces parfois sanglantes tout en laissant échapper un rire lugubre qui prenait de plus en plus d’ampleurs. Bon douzième anniversaire Zéphirin !


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Le temps passa lentement pour le jeune Neko. Plus celui-ci grandissait, plus son père se montrait violent. Probablement pour le punir un peu plus à chaque année pour la mort de Maria, qui sait ? Mais un jour, tout s'arrêta. Friedrich se trouvait campé sur ses deux jambes devant son fils de quatorze ans étendu sur le sol dans une marre de sang. Oui, il était toujours en vie. À semi-conscient, mais il respirait toujours. « Pourquoi... » Pourquoi la mort ne venait pas le chercher ? Il avait tant souffert, alors pourquoi ?

Tandis que le jeune garçon se posait des questions sur sa propre existence, son père laissa tomber ce qui lui servait de fouets pour aller prendre une trousse de secoure dans la salle de bain. Il n'avait pas de regret, détrompez-vous. Non il avait des idées d'avenir bien pire pour lui. Celui-ci revint donc auprès de son fils pour bander les plaies qui saignaient le plus sans grande délicatesse ce qui arrachait quelques gémissements de douleurs à l'enfant.

- Ta gueule,  Zéphirin. Les monstres ne gémissent pas. Dire que je te soigne alors que tu mériterais juste de saigner comme un porc… L’enfant se tut tant bien que mal. Demain matin, je t’emmène à ta nouvelle maison. Tu vas voir tu vas t’y plaire…

Zéphy écarquilla les yeux de stupeur. Une nouvelle maison ? Qu’est-ce qu’il entendait par là ? L’angoisse montait peu à peu en lui malgré sa faiblesse. Il avait beau être mal traité ici, c’est ce qu’il avait vécu toute sa vie. Il ne voulait pas partir.

- Où ça… papa ?

Friedrich releva la tête pour fixer son regard haineux au sien. Zéphirin avait les yeux de sa mère ce qui l’enrageait toujours à chaque fois qu’il le voyait. Le fait que cet enfant ressemblait à Maria le dégoûtait fortement, mais cette fois-ci il garda son calme.

- Loin d’ici et de ma vie.

Ce fut la dernière conversation qu’ils eurent.



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Les jours s’écoulèrent rapidement depuis  que Zéphirin eut déménagé. Deux jours plus tôt, son père l’avait conduit à un marché plutôt obscur et le laissa là, sans un adieu quelconque. Le jeune neko nerveux regarda autour de lui sans comprendre pourquoi son père l’avait abandonné dans un tel endroit. Était-il prévu que quelqu’un vienne le prendre ou était-il laissé à lui-même ? La réponse ne fut pas trop longue.  Une grande dame vêtue d’un manteau de fourrure apparut non loin de lui. Elle paraissait avoir la trentaine et il était clair que ses cheveux blonds n’étaient pas naturels. Elle s’approcha de l’enfant de sa démarche légère et distinguée avant de prendre son menton entre ses longs doigts fins. Sans un mot, elle examina longuement la marchandise, tournant autour de lui avant de carrément lui mettre une laisse.

- Votre père avait bien raison. Une créature magnifique et docile. Justement ce que je voulais. Elle lui fit un joli sourire avant de tirer sur la ganse qu’elle tenait, déséquilibrant le neko du même coup. Et bien qu’y a-t-il ? Avance donc ! Dorénavant tu es mon esclave, mon mignon.

- Pardon ?

Zéphirin écarquilla les yeux à ce mot et les paroles de son père lui revinrent en tête. « Demain matin, je t’emmène à ta nouvelle maison. Tu vas voir tu vas t’y plaire… » Alors il n’avait pas l’intention de le laisser vivre normalement, non. Il voulait lui faire vivre un véritable enfer. L’enfant leva un regard terrifié vers la dame qu’il ne connaissait pas encore le nom. Qu’allait-il devenir ?

- Ne t’en fais pas mon garçon. Tu seras bien traité avec moi. Oh, et maintenant, tu devrais m’appeler Maîtresse. Est-ce bien clair ?

- O…oui… maîtresse…

Puis, tout alla très vite. Le trajet fut long et éprouvant en compagnie de cette dame mystérieuse qui prenait un malin plaisir à le faire marcher à quatre pattes devant la galerie. En réalité, elle n’aimait pas les hybrides et les méprisaient tous autant qu’ils étaient et ça, Zéphirin le comprit bien assez tôt. La jeune femme vivait dans une luxueuse maison et Zéphirin passa pratiquement tout son temps dans la chambre de sa nouvelle maîtresse. Rare était les fois où il pouvait sortir pour manger un petit quelque chose dans la cuisine. Il s’avérait que le nom de cette femme était Kristina. Une femme crainte dans les environs dû à sa manie de maltraiter ses hybrides au point d’en rendre certains fous à lier ou tout simplement irrécupérable. Zéphirin étant encore un enfant, Kristina se retenait de le battre lorsqu’elle était en colère et le faisait dormir sur un bon petit lit au pied du sien. On aurait pu croire qu’elle aimait bien le neko, mais en fait, ce n’était qu’illusion.  Le jour de ses 15 ans, Zéphirin vit la femme qui l’avait accueilli, tout de même gentiment, changer du tout au tout. Il était assez vieux maintenant pour voir son vrai visage et elle n’allait pas s’en priver.

Un soir, Kristina lui demanda d’enlever ses vêtements. Celle-ci étant en train de fumer sur un petit canapé dans sa chambre bien tranquillement, le neko ne comprenait pas ce qu’elle avait derrière la tête. En général, lorsque son père lui demandait cela, c’était pour le fouetter à coup de ceinture de cuir. Hors, Kristine n’en avait pas. Il s’exécuta tout de même, mettant à jour les nombreuses cicatrices qu’il avait au dos avec gêne. Il n’aimait pas le fait qu’une inconnue, une femme qui plus est, le regarde ainsi se dévêtir. De plus, elle semblait… apprécier, ce qui le rendait encore plus mal à l’aise. Une fois en caleçon, Zéphirin regarda sa maîtresse, attendant qu'elle lui donne un ordre ou qu’elle le frappe tout simplement.

Celle-ci se leva lentement et, tirant sur sa cigarette, s’approcha du jeune garçon pour le regarder sur tous ses angles. Elle fit glisser sa main lentement sur son torse, remontant vers son épaule pour ensuite suivre les courbes des cicatrices dans son dos.  Alors qu’elle était dans son dos, elle vint plaquer sa poitrine corpulente contre la peau nue de Zéphirin, glissant ses mains sur son torse et bien plus bas encore. Celui-ci se sentait paniquer, mais n’osa rien faire malgré le dégoût qu’il ressentait. Kristina, elle, s’amusa longuement avant de lui murmurer à l’oreille des choses qu’il n’aurait jamais aimé entendre.  

- Tu ne mérites pas de vivre, Zéphirin… Tu es un jouet, mon jouet et je ferais tout ce qui me chante avec ton corps.

Sur ces mots, elle plongea la main dans le sous-vêtement du garçon, mais celui-ci se défit immédiatement d’elle, ramassant son jeans au passage.  Kristina resta un moment sans bouger, regardant le neko avec surprise. La tension dans l’air était palpable et la colère de la jeune femme lui mettait le feu aux joues. Toutefois, celle-ci se redressa tout simplement en reprenant son calme, partagée entre la déception, le dégoût et la colère.

- Comment oses-tu… Tu te défais de moi après tout ce temps que je t’ai consacré. Sache que je n’ai jamais été gentille avec les autres avant toi. Maintenant tu vas regretter ton geste…


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Le temps passa, bien que celui-ci eût la vitesse d'un escargot aux yeux du neko. Depuis cette soirée, sa maîtresse n'avait pas manqué une seule occasion de l'humilier en public, lui faisant porter des robes ou même des tenues de soubrette alors qu'il devait marcher à quatre pattes à sa suite. Tous les soirs, elle se mettait à le fixer intensément sans un mot, finissant par éteindre sa cigarette sur la peau blême du jeune homme. En la refusant, il était devenu un jouet presque sexuel qu'elle ne voulait pas toucher par dégoût. Un jouet qui ne méritait aucune gentillesse ni compassion de sa part. Cela dura des semaines, voir des mois.

Au fil du temps, la tristesse devint sa meilleure amie ainsi que la noirceur et la solitude. Plus aucune étincelle n'apparaissait dans ses grands yeux bleus. La vie devenait de plus en plus pénible alors qu'Elle lui arrachait tout espoir de revoir enfin la lueur d'un jour nouveau. Pourquoi autant de douleur alors qu'il voulait seulement vivre une vie heureuse ? La mort ne serait-elle pas plus douce que cette misérable vie ? Oui. Peut-être que ce sera dans la mort qu’il pourra trouver la solution. Pouvoir reposer enfin en paix après toutes ces années à être traité en martyr…  C’est avec toutes ces idées noires que le neko ne remarqua pas les changements que sa maîtresse apportait dans l’appartement. Il ne vit même pas le nouvel hybride qu’elle s’était approprié au marchand du coin. Il ne pensait qu’à une seule chose ; sortir de là. Heureusement pour lui, ce fut plus facile qu’il ne le pensait.


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L’air glacial s’immisça doucement par la fenêtre ouverte. La lune était si grosse qu’elle pouvait presque englober le ciel dégagé. Les étoiles quant à elles, semblaient veiller sur ce monde de noirceur. Assis sur le rebord de la fenêtre, les mèches de cheveux bleus balayant doucement son visage au rythme de la brise, Zéphirin regardait fixement le sol comme s’il était en plein dilemme. Allait-il vraiment sauter pour s’écraser tout en bas de l’immeuble ? En cette nuit d’hiver, les couleurs semblaient ternies, fades, comme si la vie n’avait plus sa raison d’être. Le neko n’avait pas de place en ce monde et ce, depuis sa naissance.

« Tu es un monstre. »
« Tu ne mérites pas de vivre. »
« C’est ta mère qui devrait être en vie aujourd’hui. »
« Un jouet n’a pas le droit d’avoir une vie. »
« Meurs. »
« Meurs. »

La discussion mentale ainsi que les vieux souvenirs se bousculèrent dans son crâne. Une larme roula sur sa joue sans qu’une deuxième ne vienne l’accompagner. Elle était seule, froide et solitaire. Tout comme lui. Le vide semblait lui tendre les bras alors que le sol, lui, semblait l’appeler. Même qu’il pouvait déjà voir son corps trempé dans une marre rouge et poisseuse. Rouge… Une si belle couleur…

Le rebord de la fenêtre était maintenant vide. Seul les rideaux  flottaient comme pour raconter l’histoire de celui qui se tenait près d’eux il y a quelques secondes.

Un bruit sourd se fit entendre plus bas. Des pas pressés des passants qui approchent. Un cri.
La mort n’était-elle pas supposée être belle ?...


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« La suite ? Elle n’est pas intéressante, non non. Je suis resté dans le coma des mois durant sans me réveiller. À l’hôpital, on m’a dit que j’avais de la chance d’être tombé sur un sol plus mou que l’asphalte. Mais ne vous faites pas d’idées, je n’en suis pas sortis indemne. Mon corps me fait encore souffrir aujourd’hui bien que les médecins m’ont dit que j’étais guérit. Je n’ai plus jamais entendu parler de Kristina depuis. Je me doute que ce soit elle qui a payé les frais, mais dès ma sortie, on m’a tout de suite remis en cage. J’y suis toujours… Attendant mon prochain bourreau. »




“ Qui est là ? „
À bas les masques !


Zéphy' L. Poliakov » Le retour. Th_10

• PRÉNOM / PSEUDO : DC Némésis
• ÂGE : 19
• VOTRE AVATAR : Mikaze Ai & Kuroko Tetsuya
• COMMENT AVEZ VOUS CONNU NOTRE FORUM ? : DC
• SUGGESTIONS ? : ...


P.S. : Flemme de corriger le codage.
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