Journal du Professeur Kim

Je ne pouvais pas avoir d'enfant pour la simple et bonne raison que j'étais seul, mais je souhaitais vivement une progéniture, quelqu'un à qui transmettre mon savoir, un enfant.
Sur cette île sur la-quel j'ai emménagé il y a beaucoup de progrès scientifiques, pas assez pour créer un enfant humain sans contribution féminine, mais il est possible de créer des êtres similaires aux humais appeler hybrides.

Alors, je n'ai pas hésité et c'est ainsi que tu es née, moitié homme, moitié cygne. Tu étais parfait et tu avais l'air si humain que je t'ai élevé comme tels. Par contre, je n'ai pas sus te protéger des brimades habituelles des humains et des hybrides rebelles .

Nous étions très complices, jusqu'à ce qu'elle arrive,1m80 de féminité, une jeune chercheuse est venue me seconder dans mon travail. Avec le temps nous nous sommes rapproché à en devenir plus que de simples collègues et déjà elle empoisonnait notre relation père-fils mais l'amour rend aveugle et bête, pensant que cela passerait avec le temps je l'ai laissé faire.

Plus tard elle tomba enceinte et me fit commettre la plus grosse erreur de ma vie, cette vipère exigea que je te renie et te jette dehors parmi ces sauvages d'hybrides rebelles et d'humain sans pitié, car selon elle, un hybride est mauvais et indésirable pour un enfant en pleine croissance.

Gentil comme tu l'as toujours été, tu contemplais la situation sans broncher, partant avec pour seul bagage ton livre du lac des cygnes où tu gardais précieusement entre deux pages une photo de nous deux.

Honteusement, je te conduis jusqu'à l'entrée de la forêt. Jamais je ne pourrais oublier ce moment, même dans ma tombe. La dernière phrase que je t'ai dite. "sois libre Huan, vis aussi libre que possible et méfie toi des humains, ils ne sont pas tous bon, certains te voudront du mal."Tu es descendu de la voiture après une dernière accolade et m'a fait signe en souriant comme si tu partais en vacances pendant quelques jours.

J'ai fini par me marier avec avant son accouchement comme dans les anciennes coutume, peut après l'enfant vint au monde, une fille blonde comme sa mère, d'ailleurs elle tenait tout d'elle. À se demander si j'étais réellement le père de cet enfant nommé Julie, ne n'ai eu aucun droit sur le choix du prénom.

Tandis que tu te débattais avec la nature hostile de cette forêt, seul contre tout. Je fus véritablement persuadé que tu avais fini par te faire une vie paisible et sereine du moins une meilleure vie que celle que tu aurais pu avoir en restant ici avec nous que tu t'étais fait des amis.

Au fur et à mesure elle devenait de plus en plus capricieuse, elle et son enfant.
Comme tu me manquais j'ai décidé de t'adresser se journal même si au font tu ne le liras jamais.

J'ai commencé à régulièrement me balader dans la forêt sans but précis, peut-être avais-je l'espoir stupide de t'y trouver.

Plusieurs mois après que je me suis mis sans m'en rendre compte à ratisser minutieusement chaque zone de la forêt, j'ai cru t'apercevoir.
J'ai couru jusqu'à épuisement en poursuivant cette ombre sombre mais sans l'atteindre. Évaporation, fantôme, fantasme, illusion, mirage.

Ça ne pouvait être que ça, puisque c'est certains tu étais ailleurs vivant une magnifique vie, te souciant peu du sort de celui qui t'avais jeté.

Étrangement le mois qui suivit, je reçu régulièrement des sortes d'offrande. Un jour un rat mort sur mon oreiller. Le lendemain une tête d'oiseau dans mon verre à brosse à dent. Après encore un mille-pattes dans mon café accompagné de mouches. En suite de la boue dans mes chaussures. Ainsi que l'ultime lâcher d'araignée pendant que je prenais ma douche.

À chaque foi ça n'arrivait qu'à moi dans la maison et toujours dans des endroits où je suis seul. Certains objets disparurent également, des choses sans lien évident entre elles; boites de conserve, drap de lit, couteaux suisse, des allumettes, une lampe torche, brosse à dents.

Tout pris enfin sens quand je l'ai trouvé une plume d'un noir abyssal et brillante à la lumière. Elle était si grande qu'elle ne pouvait appartenir à un simple animal, cette plume j'en ai la certitude immédiate demeurait l'une des tes ailes de cygnes.
Sans que je puisse faire quoi que ce soit, mon corps c'est lancer à ta poursuite. Me précipitant vers le premier bout de forêt visible.
Je savais que désormais je ne poursuivais plus un mirage mais bel et bien toi, j'ignorais par contre toujours les raisons qui animaient tes actes et décisions. Mais bientôt je le saurais car je te rattrape pas comme la première fois, comme si tu désirais que je t'attrape.
Une fois que nous étions bien enfoncés dans la forêt, tu m'as fait face et mon premier réflexe a été de te prendre dans mes bras, pourtant, tu aurais très bien pu avoir fait tout cela par vengeance je m'en foutais complètement.
Par la suite, tu me racontas que depuis tout ce temps tu étais resté aux alentour de la maison pour veiller sur moi. Tu avais également appris que cette vipère avais prévu de me faire faire attaquer par une bande d'hybrides rebelles soudoillés et que tu avais d'une part essayé de me faire partir et de l'autre de rassembler un nécessaire de survie pour venir me sauver au moment opportun.

Et c'est là qu'ils nous sont tombé dessus, cet infâme groupe de rebelles qui s'est mis à nous poursuive jusqu'à nous encercler devant ma demeure.
Nous ne pouvions pas être en plus mauvaise posture. S'en suivit un combat rude et perdu d'avance.

Tu m'as protégé du mieux que tu pouvais, mais par une erreur de ma part je me suis fait violemment blessé à la jambe.
Moi Immobilisé, tu donnas toute ta force et tu réussi à un peu les repousser.

Puis j'ai ressenti une chaleur qui m'englouti. Ces courbes avaient fait exploser la bâtisse et moi qui me tenais à quelques mètre.

Quand j'étais en vie ma vue avait été obstrué par la crasse le sang et les boursouflures, c'est une foi mort que j'ai réalisé dans quel état tu t'étais mis pour moi.

Je m'en voulais pour tout, je m'en voulais que tu pleures pour moi.
Je m'en voulais d'avoir connu cette cruella.
Je m'en voulais de t'avoir délaissé pour quelqu'un qui n'en avait qu'à mon argent.
Je m'en veux de t'avoir mis dans cet état .
Je m'en voulu également de se qui se passa par après.

Cette chienne avait vendu sa meute d'hybride galleux à des traqueurs pour ne pas les payer et se faire passer pour victime. C'est ainsi que tu fus embarqué toi aussi par ces humain et qu'ils t'ont enfermé dans une cage au chenil.

Sache huan jin que je veille sur toi à mon tour.